SIGNATURE DE L’ASSOCIE DE
Jean-Antoine Chaptal (1756-1832),
comte de Chanteloup, chimiste,
médecin et homme politique français
et aussi ENTREPRENEUR à MONTPELLIER
VOIR HISTORIQUE
VOIR AUSSI HISTORIQUE DU DESTINATAIRE
DE LA LETTRE
Famille Houles
DESCRIPTION
ANNEE 1838
FORMAT A4
A ETE PLIEE
LETTRE COMPLETE ET SIGNEE
CACHETS POSTAUX MONTPELLIER MAZAMET ET
CACHET COMMERCAIL DE BERARD & Fils (VOIR LE LOGO
DOCUMENT EN BONNE CONDITION ET TRES FRAIS
TEXTE INTERESSANT
VENTE EAU FORTE / DISCUSSON DU PRIX
SIGN. Berad & Fils
VOIR SCANS
VOIR HISTORIQUE
1/ SUR BERARD ET CHAPTAL
2/ SUR Houles Père & Fils Mazamet
HISTORIQUE
1/ SUR BERARD ET CHAPTAL
SOURCES
J.A. Chaptal (1756-1832). Le bienfaiteur de l'École ...
de C Charlot · 2006 · Cité 1 fois — ... à Montpellier. C'est pour l'ensemble de son ... à 1863 sous le nom commercial de Bérard et fils. Cette usine fabriqua des acides : esprit de sel (HC1),
EXTRAIT
Chaptal va créer la première fabrique chimique de la Paille 9 à Montpellier en 1782, située dans le secteur sud-ouest de la ville et qui fonctionnera quatrevingt-un ans : depuis sa création jusqu'en 1802 sous la direction de Chaptal et de son associé Etienne Bérard, et de 1802 à 1863 sous le nom commercial de Bérard et fils. Cette usine fabriqua des acides : esprit de sel (HC1), eau forte (HN03), vitriol (H2S04), des pouzzolanes artificielles, de l'alun, des couperoses vertes, blanches ou bleue (Fe S04, Cu S04, Zn S04) ou sulfate de fer, cuivre ou zinc... C'est la troisième usine d'acides créée en France .../….
VOIR AUSSI
Mais qui était donc J.A. Chaptal (1756-1832) ? l
Il est lozérien d'origine, né à Nogaret, commune de Baradoux. La Lozère est un département qui appartient aujourd'hui à la région Languedoc-Roussillon. Ce département est assez défavorisé car le nombre d'habitants au mètre carré est le plus bas de France. Il est peuplé de paysans mais il est riche d'authenticité. Chaptal est né dans un milieu simple, rural, habitué aux durs travaux des champs. De ses ancêtres il héritera d'un caractère tenace, volontaire, travailleur. Au moment du choix de sa carrière, il va suivre les traces d'un oncle, professeur de médecine de Montpellier alors très connu, qui fut le maître de Barthez (le père du vitalisme). Claude Chaptal (1699-1787) va prendre son neveu sous sa protec- 322 REVUE D'HISTOIRE DE LA PHARMACIE tion. J.A. Chaptal obtient son diplôme de médecin le 5 novembre 1776 2 ; alors qu'il pensait se consacrer à l'anatomie il s'en détourne pour étudier la chimie. Il sera membre, comme assistant d'anatomie, à l'Académie royale des sciences de Montpellier le 24 avril 1777. L'Académie avait été créée en 1806 3. J.A. Chaptal présentera de nombreux mémoires, rapports ou communications touchant des domaines variés et plus particulièrement de la chimie devant la société savante. Le maître en pharmacie Pierre Peyre va l'initier à la chimie. Les pharmaciens Jacques Montet, Pierre Joyeuse et Peyre deviendront à leur tour des académiciens qui écriront, au chapitre « Chimie », plusieurs articles dans l'Encyclopédie de Dalembert et Diderot 4. Après l'obtention de son doctorat, Chaptal va passer quelque temps à Paris où il fréquentera les salons à la mode, comme celui de Madame Helvétius et fera la connaissance des savants étrangers (Franklin) et français de la capitale ( non seulement ceux en place, Macquer, de Rouelle, Buffon. . ., mais aussi ceux qui feront demain la renommée de la France, Fourcroy, Biot, Arago) 5. Avant de se rendre à Paris, Chaptal avait été pressenti par le président des États du Languedoc, l'archevêque de Narbonne, Monseigneur Dillon, pour occuper un poste de chimiste à la Société royale des sciences de Montpellier. Revenu dans la ville du Languedoc, il va donc créer un cours privé de « chymie » qui fut suivi par un large auditoire, curieux de s'informer sur cette matière nouvelle. À vingt-sept ans, en 1782, il se marie avec la fille d'un riche manufacturier de la ville, Anne-Marie Lajard. Cette union peut expliquer la trajectoire du futur savant comme industriel et économiste, car il aidera son beau-père dans les opérations de la teinture. L'industrie du textile et plus particulièrement celle des draps était encore florissante dans la région
HISTORIQUE
2/ SUR Houles Père & Fils Mazamet
SOURCES
LES ECHOS
https://www.lesechos.fr/2002/07/depuis-deux-cents-ans-cormouls-houles-regne-sur-lindustrie-de-mazamet-1056251
EXTRAIT 1
A Mazamet (Tarn), au pied de la montagne Noire, la dynastie Cormouls-Houlès se poursuit depuis sept générations. Plusieurs membres de cette famille protestante ont été maire de la ville, président de la chambre de commerce ou administrateur de la succursale de la Banque de France. Tout commence avec Pierre-Elie Houlès (1790-1851), à l'origine de la révolution industrielle de cet ancien bassin textile et dont une rue de la ville porte le nom.
EXTRAIT 2
Pierre-Elie Houlès se diversifie par la suite dans la laine. Quand la production locale ne suffit plus à alimenter les fabriques, il importe des balles de peaux de mouton de Buenos Aires en 1850. L'industrie locale se convertit alors au traitement des peaux lainées, l'eau non calcaire de la montagne Noire aidant à séparer la laine de la peau. Parallèlement Pierre-Elie Houlès devient maire de Mazamet et marie sa fille Louise à un industriel du tissage, Ferdinand Cormouls (1802-1871). Les noms se rapprochent en 1860 et la société est rebaptisée Cormouls-Houlès Père et Fils. C'est alors l'entreprise la plus importante de Mazamet avec 1.500 ouvriers dans plusieurs usines. Elle investit dans les métiers à tisser Jacquard pour s'adapter à la mode. Ferdinand Cormouls-Houlès crée aussi deux comptoirs d'achat de laine à Oran et à Buenos Aires en 1855 et 1862. Il devient le premier président de la Chambre consultative des arts et manufactures en 1863, ancêtre de la CCI.