Seconde bataille de la Somme : 5 vues aériennes de juin et
août 1918 de secteurs de combat sur la rive gauche de
l’Avre
Cinq vues aériennes en 1918 de la ferme Filescamps (Commune de
Braches) le 12 avril, de la ferme Fourchon à Hargicourt [en fait
Grivesmes] les 20 avril le 21 juillet, de Grivesmes le 23 avril, de
Chaussoy-Epagny le 9 mai.
Ces cinq clichés ont été pris à diverses phases des offensives
allemandes ou des contre-offensives françaises et par des aviateurs
rattachés au 9e corps d’armée.
Ils seront envoyés dans une enveloppe cartonnée renforcée.
Le secteur situé entre Amiens au nord et Montdidier au sud va être
en 1918 le théâtre d’affrontements violents. C’est ici
que se déroulera la seconde bataille de la Somme qui sera, 21 mars
au 18 juillet 1918, l’ultime offensive allemande de la
guerre.
Le 21 mars, les Allemands, qui visent Amiens, tentent de franchir
les lignes des alliés.
L’armée allemande lance à partir du 31 mars des offensives au
delà de l’Avre en direction de Mailly-Raineval, Hangard ou
Grivesmes.
Les Allemands attaquent le 4 avril avec un gros effectif et
sur un front de 15 km. Mais dès le 5 et après de durs combats,
notamment à la ferme Adelpare, à Bucquoy, Hangard et au bois de
Sénécat, cette poussée allemande sur les hauteurs de la rive gauche
de l’Avre est arrêtée.
Le 18 avril, le général Marie-Eugène Debeney (1864-1943), qui
commande la première armée française, lance une vigoureuse
offensive avec cinq régiments de cavalerie.
Dans la nuit du 23 au 24 avril, un bombardement de six heures
prépare l'attaque d'une vingtaine de divisions allemandes.
A partir du 25 avril, les Alliés lancent une contre-offensive. A
partir du 12 juillet, l’armée française lance une nouvelle
offensive qui se prolonge jusqu’à la fin du mois. Le bois du
Harpon est repris le 23 juillet.
Le 8 août, une nouvelle offensive est lancée et l'Avre est
largement dépassée.
Ces photographies aériennes appartiennent à un ensemble de clichés
de taille variable (entre 9 x 12 cm et 17 x 23 cm) et qui viennent
des archives personnelles d’un colonel, Saint-Cyrien de la
promotion Cronstadt 1890-1892, ancien élève de l’école de
guerre en 1901-1903, officier topographe pendant la première guerre
mondiale.
Tous ces clichés sont collés sur 37 feuilles de 45 x 30 cm
d’un papier fort et de couleur marron, détachées d’un
ou de plusieurs albums de format à l’italienne. Sur chacune
de ces feuilles sont collés deux à huit clichés, le plus souvent au
recto et au verso, seulement d’un seul côté quand il
s’agit de deux clichés. Chaque feuille porte des clichés du
même secteur d’opération, parfois pris à des dates légèrement
différentes
Voir plus